Inde - Népal - Bangladesh : Situation et propositions d'interventions

En raison des forts courants qui se sont formés dans les zones inondées, les bateaux à moteurs sont les seuls moyens de transport permettant d'atteindre les sinistrés. Or, peu de bateaux sont disponibles et 350 000 personnes attendent toujours d'être évacuées en Inde. Le mauvais état chronique des routes et le manque de moyens de transport entrave les évaluations de la situation.

Comme à chaque fois lors de telles catastrophes, les besoins des sinistrés concernent principalement l'approvisionnement en nourriture, la mise à l'abri (bâches en plastique), la purification d'eau et du matériel de première nécessité (ustensiles de cuisine...).

On ne dispose donc à l'heure actuelle que de peu de données chiffrées concernant le nombre de victimes ou de sinistrés en attente d'être secourus, que ce soit en Inde, au Népal ou au Bangladesh.

Les personnes déplacées ont trouvé refuge dans des camps provisoires, en plein air, le long des quais et en bordure des routes. La plupart d'entre elles sont sans abris car la priorité pour les autorités est encore de mener les opérations de secours dans les zones inondées. L'organisation des camps de déplacés laisse à désirer. Ils manquent de tout.

L'eau potable y est insuffisante et les personnes utilisent l'eau de la rivière souillée. La présence de personnels soignants dans la plupart des camps reste également insuffisante compte tenu de l'ampleur de la catastrophe, du déficit chronique en soignants et du manque de coordination.

Help Doctors reste totalement mobilisé et prêt à intervenir pour aider les victimes des inondations en Asie, dès que les autorités Indiennes auront accepter l'aide internationale ou dès que notre partenaire Bangladais nous en fera la demande.

Dernier Sitrep sur le Bangladesh ICI

Bangladesh Water Development Water Board