Indonésie : la pandémie de grippe aviaire reste une menace bien réelle

"Pour se transmettre d'homme à homme, le virus doit muter constamment dans cette optique, ce qui, je dois le souligner, n'est pas encore arrivé", a-t-il fait remarquer.

"La situation n'est pas pour autant rassurante, car une pandémie pourrait devenir une catastrophe globale d'ampleur mondiale. Pour ne parler que des dommages économiques encourus, ils s'élèveraient à eux seuls à environ mille millionss de dollars", a-t-il souligné.

Trois membres du cabinet des ministres indonésien ont participé à la rencontre de Bali: le ministre coordinateur des Affaires sociales Aburizal Bakrie, le ministre de la Santé Siti Fadilah Supari et le ministre de l'Agriculture Anton Apriyantono, ainsi que les représentants de 150 Etats étrangers (en premier lieu ceux qui fournissent à l'Indonésie une aide financière dans sa lutte contre la propagation du virus de la grippe aviaire).

Les principaux enjeux de cette rencontre de deux jours sont la définition des priorités stratégiques de la lutte contre la grippe aviaire pour 2007-2008.

Au milieu de l'année dernière, l'Indonésie a dépassé le Vietnam en devenant le premier pays au monde pour le nombre de cas confirmés de décès d'humains par le virus de la grippe aviaire. Le quatrième pays le plus peuplé du monde recense près de la moitié des cas mondiaux (85 sur 200).

Deux personnes sont mortes le mois dernier sur l'île de Bali.

La vigilance doit être constante et les ONG risquent d'avoir beaucoup de mal a atteindre les victimes une fois que le "confinement" sera imposé à la population.

Cependant, une veille active devrait nous permettre d'anticiper et de participer dès le début d'une pandémie à d'éventuelles campagnes de vaccination de masse.

voir la dépêche de presse sur Novosti